2009 une bonne année et ensuite ?
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2009 semble devoir être globalement une année faste pour l'hôtellerie de plein air. Récemment, nous avons bénéficié de l'appui des médias. Mais les médias sont inconstants et brûleront demain ce qu'aujourd'hui ils adorent.
Pouvons nous nous endormir sur nos lauriers ?
Face à une crise économique que je juge (à tort ou à raison) plus structurelle que conjoncturelle nous avons des forces et des faiblesses, il se présente des opportunités mais aussi beaucoup de menaces.
Parmi ces menaces, il en est déjà de connues (aires gratuites pour les camping-cars par exemple, voyages low-cost dans les pays émergeants ) et d'autres qui se profilent : Je vois de plus en plus sur internet des gens qui proposent non plus seulement d'échanger des appartements mais aussi de consacrer un coin de leur pelouse pour héberger des tentes. Vrai échange ou revenus au noir déguisés ? Il n'en demeure pas moins qu'à moyen terme cela constitue (à mon sens) une menace.
Comment orienter notre politique commerciale, quels seront les bons choix d'investissements pour lutter contre cette concurrence parfois (mais pas toujours) déloyale ?
Entre une clientèle aisée et qui le restera (riches camping-caristes) que les municipalités attirent par des relais financés par le contribuable et qui nous échappe et une clientèle modeste qui va s'organiser pour des vacances au rabais (mais pas forcément moins enrichissante au plan humain) quel est notre futur marché ?
Voilà, ça fait beaucoup de questions. Mais j'aimerais que chacune d'entre elle en suscite beaucoup d'autres de votre part afin de pouvoir questionner toutes ces questions et dégager une vraie problématique qui nous inspire des solutions et nous maintienne dans la voie de la réussite.
Ces dix dernières années, l'ensemble de la profession a fait un travail énorme au plan qualitatif mais je crains que la qualité ne soit plus (même si elle est nécessaire) une condition suffisante pour notre dévelopement. Il va falloir conjuguer qualité et prix.
Notre capacité d'adaptation par rapport à d'autres professions me rend optimiste. Qu'en pensez vous ?
A vous lire.
Pouvons nous nous endormir sur nos lauriers ?
Face à une crise économique que je juge (à tort ou à raison) plus structurelle que conjoncturelle nous avons des forces et des faiblesses, il se présente des opportunités mais aussi beaucoup de menaces.
Parmi ces menaces, il en est déjà de connues (aires gratuites pour les camping-cars par exemple, voyages low-cost dans les pays émergeants ) et d'autres qui se profilent : Je vois de plus en plus sur internet des gens qui proposent non plus seulement d'échanger des appartements mais aussi de consacrer un coin de leur pelouse pour héberger des tentes. Vrai échange ou revenus au noir déguisés ? Il n'en demeure pas moins qu'à moyen terme cela constitue (à mon sens) une menace.
Comment orienter notre politique commerciale, quels seront les bons choix d'investissements pour lutter contre cette concurrence parfois (mais pas toujours) déloyale ?
Entre une clientèle aisée et qui le restera (riches camping-caristes) que les municipalités attirent par des relais financés par le contribuable et qui nous échappe et une clientèle modeste qui va s'organiser pour des vacances au rabais (mais pas forcément moins enrichissante au plan humain) quel est notre futur marché ?
Voilà, ça fait beaucoup de questions. Mais j'aimerais que chacune d'entre elle en suscite beaucoup d'autres de votre part afin de pouvoir questionner toutes ces questions et dégager une vraie problématique qui nous inspire des solutions et nous maintienne dans la voie de la réussite.
Ces dix dernières années, l'ensemble de la profession a fait un travail énorme au plan qualitatif mais je crains que la qualité ne soit plus (même si elle est nécessaire) une condition suffisante pour notre dévelopement. Il va falloir conjuguer qualité et prix.
Notre capacité d'adaptation par rapport à d'autres professions me rend optimiste. Qu'en pensez vous ?
A vous lire.