Bonjour,
C'est sur que pour une structure familiale, la surveillance des bassins représente un coût trop important à supporter.
Toutefois, le flou dans la règlementation concernant l'accès payant risque de coûter cher au gestionnaire en cas d'accident mortel ou entraînant une incapacité.
Tout le monde connait le principe, en cas d'accident, il faut un responsable et il n'y a pas de fatalité, en particulier si cela touche des enfants.
Pour l'accès payant, je retourne la question. Votre piscine est elle en libre accès à qui veut venir se baigner ?
Non bien entendu, et c'est là qu'intervient la notion d'accès payant. Les clients ne paient pas directement une entrée piscine, mais le coût de la prestation s'en ressent puisque les services proposés sont de meilleure qualité.
il me semble que nous sommes donc dans le cadre d'un accès payant.
Je pense que tout le monde ferme plus ou moins les yeux tant qu'un accident médiatisé n'aura pas lieu, parce que tout le monde sait que pour les "petits" établissements, c'est ingérable.
En revanche, pensez vous qu'à l'heure ou même les particuliers, dans des villas closes, ont l'obligation de mettre une protection autour de leur bassin (alarme, barrières...) à la norme NF90306 si la mémoire est bonne, la jurisprudence laissera passer en cas d'accident ?
D'autre part, je pense que la population (par expérience) la plus à risque n'est pas les ados (hormis sur les plongeoirs et le soir avec l'alcool), mais les moins de 6 ans.
En trente secondes, c'est le drame.
Certaines noyades ont lieu dans le dos des parents, qui sont dans l'eau avec leurs enfants.
Certains sont inconscients.
Et puis, l'enfant échappe quelques minutes à l'attention des parents, idem.
Il ne faut pas se sentir rassuré parce que des adultes sont dans le bassin.
J'ai vu un enfant se noyer au milieu d'un groupe de 6 ou 7 personnes. Il a été repêché in extremis par un MNS !!
Dernière chose à ne JAMAIS faire : mettre un panneau "sous la responsabilité des parents" ou "aux risques et périls des utilisateurs".
Cela serait considéré comme circonstance agravante, c'est strictement interdit, contrairement aux aires de jeux.
Il ne faut pas dramatiser non plus, mais la question est à prendre au sérieux.
Une solution consisterait peut être à ouvrir de 10h00 à 13h00 et de 15h00 à 20h00. Le BNSSA travail 08h00 par jour sans excéder 5h00 de surveillance d'affilée, ce qui est idéal.
Il prend ses repos les jours de pluie et il faut lui payer ses heures sup.
Dans ce cas de figure, le BNSSA fait une bonne saison parce qu'il fait des heures et vous avez l'esprit tranquille par rapport à la surveillance.
Je sais que ce n'est pas l'idéal pour les clients, mais que penseront ils si un jour ils perdent un enfant ?
Ils remercieront le gestionnaire d'avoir laissé la piscine ouverte sans surveillance pour en profiter toute la journée ?
Cordialement.